Nouvelles aides de l’Etat sous forme de prêts : à prendre ou à laisser ?

Ces prêts viennent compléter le dispositif déjà en vigueur des prêts de reconstitution de trésorerie des exploitations agricoles (PRETEA) évoqué dans notre newsletter de la semaine dernière.

Il s’agit maintenant d’accompagner les agriculteurs qui traversent des difficultés plus structurelles, par exemple suite à une succession d’aléas climatiques, et qui doivent alléger le poids de leurs échéances par rapport à la réalité de leur excédent brut d’exploitation (EBE).

Sur une durée de 12 ans maximum et plafonné à 200 000 €, ce prêt structurel est octroyé par les banques et adossé à une garantie publique, via Bpifrance, qui couvre 70 % du montant du prêt.

On ne peut que saluer la mise en place de ces dispositifs. On ne peut toutefois pas occulter qu’ils ne seront pas toujours universels ou miraculeux, qu’un «crédit vous engage et doit être remboursé » et que ces aides seront soumises à des critères d’éligibilité tout comme à l’accord des banques prêteuses.

Pour vous accompagner, les conseillers de l’équipe Réagir sont à votre disposition pour vous aider à analyser votre situation, évaluer votre intérêt par rapport aux différentes aides existantes mais aussi vous apporter un support méthodologique avant de négocier avec votre banque ou vos créanciers. 

Rappelons que demander un rendez-vous à un conseiller Réagir est gratuit (car financé par la Chambre d’agriculture), confidentiel et ne vous engage en rien.